on porte notre bébé
On a pris le train dix minutes, jusqu'à Wengen où on a pensé à Patrick en petit sur des skis. Simon a noué notre petit sur mon dos et on a marché. Ça ne ressemble pas à l'hiver. Il y a des fois un peu de neige sur le côté du chemin, à l'endroit où le soleil ne va jamais, mais à part ça il fait doux et le soleil brille. On a croisé des pistes de ski en attente et des écureuils noirs. On s'est arrêtés sur la terrasse d'un chalet perdu au milieu de nulle part et Eliott a eu droit à son repas avec la plus belle vue jusqu'ici. De là-haut, on pouvait voir toute la vallée complètement en-dessous de nous, et en haut de la falaise en face le petit village où on était hier. C'était bien chouette d'utiliser nos jambes pour de vrai, et de voir que l'écharpe peut nous accompagner partout. Le Joli a dormi, et sur le chemin du retour a même passé un long moment là, contre son papa, à regarder les arbres défiler sous ses pas.